Culottes menstruelles : des protections qui ont du sens

Culottes menstruelles : des protections qui ont du sens

À moins de réussir à pratiquer le flux instinctif libre (capacité naturelle et instinctive du corps féminin, de gérer le flux menstruel. C’est-à-dire que le corps peut contenir ponctuellement le sang), toutes les femmes réglées sont obligées d’utiliser une protection hygiénique.

Il en existe plusieurs, allant du jetable au réutilisable : tampon, serviette hygiénique, culotte menstruelle, cup, serviette lavable…

La tendance tend de plus en plus vers les versions réutilisables : bien meilleures pour la santé, plus écologiques et finalement plus économiques aussi.

Chez GreenMa, les culottes menstruelles ont été testées et approuvées ! C’est d’ailleurs pour cela que nous avons décidé d’y consacrer un article.

Alors, la question légitime qu’on s’est toutes posée au moins une fois : c’est quoi une culotte menstruelle ?

Une culotte menstruelle est un mode de protection hygiénique sous forme de culotte lavable et réutilisable. Elle peut s’utiliser en plus d’une protection habituelle ou voire même la remplacer totalement.

Dans cet article :

Comment ça marche ?

Ces culottes sont composées de plusieurs couches de tissus absorbants et anti-fuite. 

La 1ère couche de tissu est la partie drainante : quelques millimètres de tissus doux et acérés pour drainer le liquide vers la seconde couche : celle absorbante. C’est grâce à cette couche que vous pouvez rester au sec toute la journée. Cette première couche, en contact direct avec notre intimité, est en coton.

En dessous se trouve la partie absorbante. Elle absorbe le flux rapidement et en continu. La quantité absorbée dépend de l’option de flux de la culotte : léger, moyen et important. Cette couche est en fibres végétales, généralement du bambou. 

Enfin, une fine membrane imperméable permet une sécurité anti-fuite ! 

source : minastorm.com

L'impact sur la santé

L’utilisation de protections hygiéniques est un sujet plus que préoccupant. En effet, les serviettes hygiéniques et protégé-slips contiennent des perturbateurs endocriniens.

L’agence de Sécurité Sanitaire a trouvé différentes substances dans les produits d’hygiène féminine. Outre le quintozène et le lindane, tous deux des pesticides prohibés en Europe depuis 2000, on retrouve le fameux glyphosate dont l’utilisation a été à l’origine du scandale de Monsanto.

L’Agence a aussi relevé la présence d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et de phtalates, y compris dans les tampons féminins. Or, ces substances sont considérées comme étant cancérogènes, reprotoxiques ou mutagènes et dans tous les cas sont classées parmi la longue liste de perturbateurs endocriniens.

Chaque année en France, une vingtaine de femmes subissent un choc toxique. Un syndrome rare mais grave, causé par une souche de staphylocoque doré qui produit une toxine virulente, appelée TSST-1. Elle est présente naturellement dans le vagin de 4% des femmes. Parmi ces 4 %, seule une femme sur dix ne dispose d’aucun anticorps pour l’éliminer. C’est ce 0,4 % qui est à risque.

Contrairement aux idées reçues, selon lesquelles le choc toxique serait lié à la composition des tampons, ce syndrome est en réalité causé par les menstruations. On parle d’ailleurs de choc toxique lié aux règles.

Pour être touchées par ce syndrome, les femmes doivent avoir leurs règles, mais aussi être porteuses de staphylocoque doré producteur de la toxine TSST-1 , et avoir gardé une protection hygiénique trop longtemps.

Les tampons ne sont d’ailleurs pas les seuls facteurs aggravants du choc toxique. Les coupes menstruelles, les serviettes hygiéniques ou encore les éponges menstruelles peuvent aussi favoriser ce syndrome.

Les culottes menstruelles sont quant à elles, non toxiques, sans nanoparticules d’argent, sans résidus chimiques. Autrement dit, une alternative bonne pour la flore.

article culottes menstruelles
source : minastorm.com

L'impact environnemental

Les serviettes et tampons mettent plus de 500 ans à se dégrader.

En sachant, qu’environ 130 à 150kg de protections périodiques (tampons, serviettes, applicateurs) sont jetés à la poubelle dans une vie, par femme !

On vous épargne le calcul mais les résultats sont déconcertants.

Le plastique est présent un peu partout dans les protections hygiéniques jetables : emballages, applicateurs, fibres de polyester dans les serviettes ou les tampons, couches de polypropylène ou de polyéthylène imperméable dans les serviettes, bandes adhésives des ailettes, ficelles en polyester des tampons hygiéniques…

Les protections jetables comportent également des substances indésirables nocives pour la santé et pour l’environnement : dioxine, phtalates, glyphosate, chlore…

Même celles en coton présentent souvent des traces de pesticides et d’herbicides et même de produits toxiques et cancérogènes. Ces dernières se dispersent dans la nature lorsque les déchets ne sont pas traités correctement.

Or, ce traitement demande également des ressources et beaucoup d’énergie : ce poids écologique s’ajoute ainsi à la pollution des protections hygiéniques. Bref, c’est un vrai cercle vicieux.

L'impact économique

C’est vrai que lorsqu’on décide de passer aux culottes menstruelles, la question du prix arrive vite sur la table.

Moins de 2€ le paquet de 14 serviettes hygièniques VS en moyenne 35€ la culotte menstruelle. 

C’est ici que des calculs s’imposent, pour vous montrer par a+b que les culottes menstruelles sont un bon investissement qui vous fera économiser de l’argent sur le long terme !

Les femmes ont leurs règles pendant 38 ans, en moyenne.

Ce qui représente environ 11 400 protections hygiéniques jetables, achetées sur une vie.

Soit un budget de 8 000 à 23 000 €, suivant le type de protection, la fréquence d’achat, la marque choisie…

Avec des culottes menstruelles, comptez environ 35€ pour une culotte. En sachant que 5 culottes peuvent être suffisantes pour tenir lors d’un cycle et que celles-ci peuvent être utilisées jusqu’à 7 ans. 

35€ x 5 culottes = 175€ dépensés soit 175€ / 7 ans = 25€ par an. 

25€ x 38 ans années de règles = 950€. 

Je pense que tout est dit 🙂

(sources : Rapport d’information de l’Assemblée nationale sur les menstruations)

À bas les clichés !

Ça ne sent pas bon. FAUX

Ça ne sent pas. Il y a un tissu de rétention avec (généralement) des propriétés anti-bactériennes qui évitent les odeurs désagréables. Toujours est-il qu’un culotte de règles n’est pas un désodorisant.

C’est désagréable cette sensation d’humidité. FAUX

Aucune sensation d’humidité. Il est logique et normal de sentir le flux s’écouler. La culotte est donc humide quelques instants. Une fois que les couches de tissus ont fait leur travail, cette sensation disparait ! Par contre, si cette sensation persiste, c’est qu’il est surement temps de changer sa culotte.

Ce n’est pas sûr, je vais avoir des fuites. FAUX

Peu importe son flux, les culottes menstruelles sont une vraie révolution. En effet, il existe différents modèles suivant le taux d’absorption et donc suivant son flux. Vous pouvez donc les garder toutes les journée sans risque de fuite !

Quelques conseils et astuces

Comment se passe le lavage ?

La culotte doit être lavée après chaque utilisation !

Il faut tout d’abord la rincer à l’eau froide jusqu’à ce que l’eau devienne claire. On la lave ensuite à la machine à laver à 30°C ou 40°C. Enfin, on la laisse sécher à l’air libre, le sèche-linge abimerait les fibres textiles.

Combien faut-il en avoir ?

Il est conseillé d’avoir 3 culottes minimum ! Pour avoir un peu plus de marge de manoeuvre, il vaut mieux compter en moyenne 5 ou 6 culottes menstruelles pour 5 jours de règles.

Quel niveau de protection choisir ?

Les marques de culottes de règles proposent différents niveaux de protection correspondant à des flux plus ou moins importants et/ou à des moments pendant les règles (léger au début du cycle, très important la nuit, important la journée, etc.). Chaque marque a ses propres modèles, il faut donc bien regarder le descriptif sur le site avant de commander. Le mieux, reste de tester la culotte chez soi, un jour où on ne sort pas comme ça, pas de stress sur une éventuelle fuite !.

Quand faut-il changer de culotte ?

Avec une absorption égale à 3 voire 5 tampons, vous pouvez garder votre culotte pendant 12 heures environ. Cependant, c’est surtout l’importance du flux et le confort qui vont déterminer le meilleur moment de la changer.

Zoom sur la marque MINA STORM

MINA STORM est une marque de lingerie pour femme basée sur le confort : brassières sans armature, coupes adaptées à toutes les poitrines, des matières douces, des culottes de règles agréables.

Les produits sont faits à partir de matières européennes dans des ateliers au Maroc et Tunisie. 

Des valeurs fortes que nous soutenons : retour au naturel, des produits responsables et durables, transparence et authenticité, bien-être, inclusivité…

Le + : des photos non retouchées pour montrer toutes les morphologies et pour que chaque femme puisse s’identifier. 

source : minastorm.com

Leurs culottes de règles

  • Différents styles : taille haute, taille basse et de l’irisé pour la gamme menstruelle
  • Matières écologiques comme coton bio ou tissus recyclés.
  • Coton stretch + élasthane pour s’adapter à toutes les morphologies pour un effet seconde peau.
  • 8 à 12 heures de protection. 

Leurs culottes sont testées sur énormément de morphologies différentes, sur lesquelles elles s’adaptent parfaitement, pour un  confort extrême !

Avec le haut assorti !

Chez Mina Storm, vous pouvez assortir votre culotte de règles avec des soutiens-gorge et brassières pour encore plus de confort. Pendant les règles, la poitrine à tendance à gonfler (2 bonnets supplémentaires pour certaines femmes !) et peut devenir sensible. Leurs brassières s’adaptent à l’évolution de la poitrine pour la soutenir tout en douceur pendant vos cycles.

On espère que cet article vous a plu et vous a appris des choses ! 

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