JULIE : Quand j’ai supprimé l’essuie-tout de ma cuisine et que tout se passe très bien !

JULIE : Quand j’ai supprimé l’essuie-tout de ma cuisine et que tout se passe très bien !

Je connais Julie depuis quelques temps via Instagram et le programme ambassadrice GreenMa. Julie est une femme pleine d’énergie, à l’âme écolo bien trempée qui a entamé depuis plusieurs années maintenant un virage green. Elle est passionnée d’écriture et partage dans son fabuleux blog Banana Pancakes plein de conseils ! Il était important pour nous de vous montrer au travers de cette opération UNE habitude green facile à mettre en place chez vous dès le lendemain. Julie a tout de suite pensé au papier essuie-tout. Elle avait relevé le défi de s’en séparer en 2016. Elle va vous raconter comment cet objet quotidien si petit – qui peut sembler ridicule – a été banni rapidement et à jamais pour le bonheur de toute sa famille ! Bonne lecture à tous!

JULIE – HÉROÏNE GREEN #2

Je suis Julie, j’ai 33 ans et j’habite dans le sud-ouest avec ma petite famille. Je tiens le blog Banana Pancakes où j’écris sur un mode de vie plus green depuis quelques années maintenant. J’ai récemment engagé un virage professionnel pour mettre en accord mon travail avec mes engagements et mes envies.

J’oscille souvent entre l’optimisme de tous les échanges que je peux avoir et l’ampleur de l’urgence écologique. Mais finalement, je crois au pouvoir de l’exemple, c’est en montrant que les changements sont réalisables qu’ils deviennent moins effrayants. On ne peut pas tout changer mais on ne peut plus rester sans rien faire !

Sa citation : “Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas”. Elle s’applique à plein de choses dans la vie…c’est la politique des petits pas !

Mon cheminement vers un art de vivre plus green 

J’ai toujours eu un intérêt pour l’environnement mais le déclic pour agir plus globalement s’est réalisé pendant ma grossesse. Je me suis questionnée sur la composition des soins, notre alimentation, les produits ménagers… Petit à petit, j’ai réalisé que beaucoup de choses de notre quotidien étaient héritées de nos parents et que l’on pouvait choisir une autre voie. On a vite abandonné les produits ménagers industriels pour les faire nous-même, acheter en vrac et local en majorité et surtout, fait un tri énorme chez nous. Plus que tout autre changement, je crois que l’idée du minimalisme est celle qui nous a le plus marqué : posséder moins, trier régulièrement, savourer les expériences et non le matériel. Et encore une fois, si l’entourage est plus souvent “moqueur” au départ, le simple fait de faire vos propres changements fera un petit effet “boule de neige”.

On voit toujours les gestes écolos comme des gestes complexes, demandant du temps ou de l’argent. Alors voir que notre quotidien est tout l’inverse, généralement ça intrigue !

Récemment, on a décidé d’aller plus loin en se séparant d’une de nos voitures et de privilégier des modes de transport moins polluants. On a développé beaucoup d’automatisme en cinq ans et il est parfois marrant de voir qu’on surprend sur certains aspects de notre vie sans s’en rendre compte. Il y a encore une grande marge de progression mais je suis super fière que ma fille trouve normal de faire sa lessive ou d’avoir des cadeaux emballés dans un furoshiki ou que mon conjoint se vante de l’efficacité du vinaigre blanc dans une conversation !

Mon habitude Green Zéro Waste :  avoir arrêté le papier essuie-tout !

Le “sopalin” ou essuie-tout est l’exemple même des réflexes hérités de nos parents sans qu’on y réfléchisse. On a toujours utilisé du sopalin sans jamais se questionner, il nous servait à essuyer un verre d’eau renversé, la bouche de bébé pleine de sauce tomate ou toute autre petite maladresse du quotidien. On avait déjà emprunté la voie du zéro déchet et de la simplicité depuis plusieurs années sans jamais s’interroger sur ce gros rouleau dans notre cuisine.

C’est dans un instant de lucidité que j’ai lancé l’idée d’un petit défi : et si on tentait de pas en acheter pendant un mois ?

J’ai d’abord listé toutes les situations où j’utilisais automatiquement du sopalin :

– en guise de serviettes de table

– pour essuyer les bêtises de ma fille pendant le repas (et croyez moi, il y en a!!)

– pour poser quelque chose à manger : une part de gâteau, un croissant pour le goûter…

– pour sécher quelque chose (après le ménage ou la vaisselle par exemple)

– pour nettoyer les vitres

…. voilà pour l’essentiel. J’avais déjà arrêté de déposer mes épluchures sur un sopalin en mettant à disposition sur le plan de travail, un petit bol qui fait office de poubelle d’épluchures.

Rien d’insurmontable là dedans ! Uniquement des réflexes et pas de réflexions en amont pour prendre des meilleures habitudes.

Du coup, j’ai réfléchi, étape par étape pour savoir par quoi remplacer le sopalin et c’est devenu évident. C’était très facile, il suffisait d’un minimum d’organisation.

  • Investir dans des serviettes de table

  • Investir dans des plateaux

Pour éviter de prendre du sopalin pour y déposer tout et n’importe quoi, le plus simple est le plateau. J’en ai un petit et un grand, toujours à portée de main dans la cuisine. Il suffit de le nettoyer ensuite et plus besoin de sopalin !

  • Utiliser éponge et tissu microfibres

Là c’est le plus drôle ! Alors que je fais mon ménage avec des produits naturels, j’avais pas encore l’automatisme de l’éponge pour essuyer ! Mise en situation : ma fille renverse son verre d’eau/fait tomber de la sauce par terre et mon réflexe était de prendre du sopalin.

Ici, la seule façon de changer les habitudes est de ne plus avoir de sopalin et de redécouvrir son éponge ! Ca marche bien, en peu de temps, j’avais pris le réflexe d’aller chercher l’éponge !

Et pour essuyer, nettoyer les vitres ou autre, les tissus microfibres ont repris le devant de la scène ! Je garde quelques vieux tissus en cotons si besoin aussi pour le ménage. Là encore, en peu de temps, le réflexe est pris.

Bilan zéro Sopalin

On garde parfois des mauvaises habitudes qui sont finalement faciles à éliminer. Il suffit d’y réfléchir un peu, de s’organiser pour que les nouveaux gestes deviennent vite naturels.

Avec le recul, ce mois de défi me semble si ridicule aujourd’hui ! On avait des réflexes automatiques à chercher le sopalin dès que quelque chose tombait ou était renversé. A chaque fois, on finissait par “c’est pas grave, prends l’éponge”.

C’est un peu comme regarder Bambi faire ses premiers pas, on réapprenait à vivre sans quelque chose dont on n’avait finalement pas besoin ! En définitive, le défi s’est transformé en geste durable et on n’a plus jamais racheté de sopalin depuis 2 ans.

Pour la très grande majorité des choses, on utilise l’éponge ou le balai. A table, on a renoué avec les serviettes de table, tout bêtement ! C’est bien plus joli et avec du savon de Marseille, on rattrape toutes les tâches. On a installé un panier, attribué un rond de couleur à chacun et les enfants peuvent se servir seuls. 

Il ne se passe pas un jour où je me dis que l’on devrait toujours questionner les déchets que l’on occasionne sous couvert d’un progrès, d’un gain de temps ou d’argent. Pas un jour où je ne comprends comment j’ai pu passer autant d’années à utiliser du sopalin alors qu’il ne répondait à aucun besoin de mon quotidien ! 

 

Merci Julie pour ton témoignage et d’être revenue sur ce défi lancé en 2016.

Et vous prêt à vous séparer du sopalin ? Quel objet ou petite habitude avez-vous changé ?

Partagez-nous vos habitudes green en commentaires ou sur votre compte instagram, nous reportons en stories toutes vos astuces pour inspirer le plus grand monde !

 

Suivez Julie et ses aventures green ! Elle parle de beewraps, de dressing minimaliste, de recette de lessive, potager… un retour d’expérience riche à la portée de tous.

www.juliebananapancakes.fr

@julie_pancakes

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Cet article a 2 commentaires

  1. Juliette

    Bonjour ! Et merci pour ce témoignage si évident ! Je finis mon rouleau et je n’en n’achète plus. En plus, ça fait déjà longtemps que nous utilisons des serviettes en tissus et que nous nettoyons les petits accidents du quotidien à l’éponge (il y a juste mon mari à convaincre, il a encore trop recours au Sopalin!!) mais je n’avais pas pensé à arrêter d’en acheter. Comme quoi, ces campagnes de sensibilisation sont essentielles ! Merci encore !

    1. Marine

      Bonjour !
      Je suis ravie de lire ce commentaire. Merci à vous de vous sensibiliser aux actions qui nous tiennent également à cœur. J’ai hâte de lire vos avancées sur ce joli projet.

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